parfum salé


En Baie de Somme

Elle respire au rythme du flot et du jusant
Elle parle le langage des grands migrateurs
Elle chante le vent dans les dunes
Ici, la nature est chez elle



Etendue sous le ciel

J'aime l'eau
J'aime entendre sa présence
Là, juste derrière la dune
Cette présence infinie
Dont le vent se réjouit
J'aime grimper sur la dune, courir
Et de là-haut, enfin la contempler
J'aime quand elle est là, fière et généreuse
Etendue sous le ciel
Alors je m'assoie et écoute son histoire
Ce soir, le sable est humide
Le soleil un peu triste
De vagues bavardes
Me tendent les bras


Ile d'Oléron

rivages


Le poisson qui vole

De l'autre coté du monde, il y a un poisson qui vole. Sous ses ailes, une ombre glisse sur un désert de sable. Il se dirige lentement vers la frontière entre le bleu et la nuit, entre le réel et l'imaginaire. Bientôt, il traversera ces mystérieuses forêts d'algues, survolera des prairies mouvantes, des vallées ténébreuses. Mais sans doute sait-il déjà que là-bas, au coeur des jardins de Toubia, des êtres habillés des plus belles couleurs dansent entre les rayons de lumière.

 Ce texte est dédicacé à l'admirable raie grise rencontrée un soir de février près de Safaga